Lors de cette conférence, j’ai souhaité proposer ma méthode pour trouver le thème premium qui sera adapté à votre projet. Et le terme « adapté » veut en réalité dire plusieurs choses :
- Il vous permettra de commencer et finir votre projet,
- Il conviendra à vos besoins,
- Il pourra faire en sorte que vous n’ayez pas à changer de thème pendant au moins deux ans.
Ce qui n’est pas forcément gagné lorsque l’on écume pour la première fois les places de marché et les boutiques de thèmes WordPress…
Alors voici une introduction aux thèmes puis la méthode que j’utilise pour ne pas me tromper !
Les 4 familles de thèmes
Et avant de vous faire part de la méthode, il me faut commencer par une classification des « familles » de thèmes qui existent. Elles sont au nombre de 4 :
- Les thèmes gratuits : ils proposent le minimum de fonctionnalités et sont disponibles sur le répertoire officiel WordPress.
- Les thèmes Premium : ils sont payants, des sites comme Themeforest en proposent un certain nombres. Ils sont, en théorie, plus fiables, propres et proposent un support.
- Les frameworks, sont des “thèmes parents”. Ils servent de base pour créer son propre thème au travers d’un thème enfant.
- Les thèmes sur-mesure, il s’agit de créer de zéro son propre thème.
En fonction de notre niveau de compétence en développement, nous nous tournerons plus facilement vers l’une ou l’autre des familles. Le budget du projet ou du client est également un point important à prendre en compte.
Par ordre de facilité, voici les choix qui seront les plus courants :
- un thème premium,
- un thème gratuit,
- un framework de thème,
- du sur-mesure.
N’étant pas développeur, je n’ai pas spécialement le choix. J’ai beau m’être familiarisé avec le HTML et le CSS, le PHP ça ne passe pas. C’est un métier à part entière. C’est pourquoi je vais toujours me tourner vers des thèmes pour lesquelles je n’aurais pas à rajouter des fonctions.
Pourquoi utiliser des thèmes premium ?
Ce choix est réfléchi : les développeurs qui les créent ont pour but de gérer une entreprise pérenne. Pour cela, ils vont avoir besoin de se différencier, de faire un travail de qualité, de proposer du support. Ce qui ne sera pas le cas des thèmes gratuits par exemple.
Le fait qu’ils aient besoin de faire le meilleur travail possible m’assure (la plupart du temps) qu’en utilisant leurs ressources j’en aurai pour mon argent. Je peux donc me fier à leurs produits pour créer mes sites et ceux de mes clients, sans craindre des bugs qu’il me serait impossible de corriger seul.
Cet aparté étant terminé, il est temps de reparler de la méthode de recherche. Mais avant cela, il me faut préciser qu’il existe déjà une aujourd’hui, celle d’Alexandre Bortolotti, connu pour son site WPMarmite (anciennement WP Themes Pro).
La méthode pour trouver le thème premium idéal
Il propose la méthode SDF (Structure, Design, Fonctionnalités) pour trouver son thème idéal. Mais je trouve que son processus peut être améliorée, d’où ma contribution pour créer la méthode EMPIR.
C’est l’acronyme de :
- Entité (structure, marché, vision)
- Marque (marketing, charte, valeurs)
- Projet (contenu, fonctionnalités, maquettes)
- Inspiration (flâner, remettre en cause ses idées)
- Recherche (critères de choix)
E pour Entité
On ne va pas pouvoir utiliser n’importe quel thème de façon identique par rapport au client que l’on a face à nous. Il va falloir s’intéresser à l’entreprise / l’association / le particulier pour le comprendre, le situer dans un marché et anticiper ses besoins.
Cette première réflexion va nous permettre d’avoir toutes les cartes en main pour faire le meilleur choix possible. En effet, un client pourrait venir avec une demande pharaonique quand, en réalité, ses besoins sont bien moindres.
C’est par exemple le cas d’un commerçant qui demande une plateforme de e-commerce complète pour ne finalement montrer qu’un catalogue et ne pas autoriser le paiement en ligne.
S’intéresser à ses concurrents va être primordial pour comprendre son secteur. Peut-être que ce client est un vilain petit canard : celui qui n’a pas investi sur le web depuis plus de 10 ans. Alors même que ses concurrents sont à la pointe.
Il faut donc savoir si l’on est là pour combler une dette de présence internet ou bien pour donner un avantage compétitif.
Il va également être important de qualifier la « maturité web » de l’entité que l’on a face à nous. Est-ce que le client comprend les enjeux d’un site internet ? Est-il déjà présent en ligne ? Est-ce que ses précédentes expériences sur internet se sont révélées intéressantes ?
Et pour finir, ne l’oublions pas, je vous parle d’entité mais c’est en fait une histoire de personnes. À nous de savoir qui viendra utiliser le site internet (la cible du client), qui va le mettre à jour, qui a le pouvoir décisionnaire. C’est d’autant plus important que le client ne regarde bien trop souvent que le design.
Il va s’attacher aux couleurs (alors qu’on peut les changer), au carousel (alors qu’il vaut mieux s’en passer) ou encore à la typographie utilisée (il voudrait du Comic Sans MS). Il faudra habilement jongler entre ses goûts / ses demandes et ce qui sera le mieux pour sa cible.
M pour Marque
Dans la continuité, ce client a déjà des clients. Des internautes qui le suivent. Des actionnaires peut-être. Des bénévoles. Ce sont tout autant de personnes qui ont une expérience avec la marque de l’entité pour laquelle on doit travailler.
L’enjeu va être de rester dans la continuité de ce qui se fait (ne pas changer le logo, garder la même charte…) ou bien d’en profiter pour faire évoluer les éléments qui permettent aujourd’hui de l’identifier.
Il faudra donc s’intéresser à la présence d’une charte graphique, à l’impact que l’on aura au travers de notre création/refonte de site et des messages que le site va transmettre.
Alors pour certains clients, ce sera déjà très balisé. On ne pourra pas faire ce que l’on veut parce qu’il y a déjà eu beaucoup de réflexions marketing en amont. Vous aurez à votre disposition un document exhaustif duquel il ne vous faudra pas vous affranchir. Mais pour d’autres, il n’y aura pas de contraintes.
La différence viendra le plus souvent de la taille, des moyens et de la maturité de l’entreprise.
P pour Projet
Toujours dans la continuité, on va maintenant s’intéresser au but de cette création / refonte de site. Est-ce que c’est pour se faire connaître ? Être plus visible ? Rafraîchir l’image de marque ? Augmenter le chiffre d’affaires ?
Ce sont tout autant de questions primordiales qu’il ne faut pas oublier. D’autant plus que le client ne vous dira probablement pas le vrai but de la mission qu’il vous confie. Il vous faudra alors enquêter. Le but de ce travail : anticiper et répondre aux attentes « inavouées » du client.
Et si vous concentrez vos efforts là dessus, vous serez sûrs de clore le contrat en beauté. Vous aurez un client ravi, qui aura compris que vous avez à coeur ses intérêts.
Plus concrètement, l’élément le plus important qui va découler de ce but sera le contenu du site. Mettons de côté un instant le HTML, le design, WordPress et le thème… Un site internet est avant tout un support de communication. Et qui dit « communication », dit « message ».
Ce dernier sera composé de plusieurs éléments mais ce qui va vous intéresser en premier lieu ce seront les textes. Peut-être que le client a déjà rédigé des pages de contenu. Qu’il a déjà une arborescence en tête. Et bien ces éléments vont conditionner le thème qu’il vous faudra choisir.
En effet, si votre client est un artiste peintre qui juge que « ses oeuvres parlent d’elles-même », attendez-vous à n’avoir quasiment aucun texte de sa part. Il ne va se préoccuper que des images qu’il faudra vous fournir !
À vous donc de trouver un thème qui sera visuel et non un thème qui favorise les zones de texte.
L’arborescence va également vous donner une idée des fonctionnalités attendues. Pour un client immobilier par exemple, vous pourrez deviner s’il lui faut un thème « couteau-suisse » dans le cas où il a peu de biens ou un thème immobilier digne de ce nom. La différence réside surtout dans les champs disponibles pour définir un bien et le moteur de recherche avancé qui les accompagne.
Cela vous demandera tout de même une certaine expertise. Car en effet, certaines fonctions se retrouvent dans des extensions (ce qui devrait être la norme) et d’autres dans des thèmes. À vous d’éplucher le web pour comprendre ces distinctions.
Vous le verrez notamment au travers des « thèmes compatibles » : ils sont prêts à accueillir certaines extensions telles que WooCommerce, WPML… ce qui vous donne une idée des solutions à mettre en place.
Pour finir, il vous faudra voir si le client vous fournit des maquettes, des zonings ou encore des gabarits. Vous saurez ainsi si vous avez un cadre à respecter (et une sélection de thème plus drastique) ou bien si vous avez carte blanche.
À la fin de cette étape, on n’a pas réellement commencé les recherches. On a rapidement jeté un coup d’oeil aux concurrents mais pas plus. Le but étant qu’il vaut mieux affiner l’idée et le projet sans regarder ce qui se fait ailleurs.
Cela pourrait en effet introduire des biais et vous pourriez céder à certaines tendances qui ne sont finalement pas appropriées. Alors travaillez d’abord sur l’étude du besoin puis commencez à imaginer les solutions idéales. Couchez le tout sur papier (ou ailleurs) et vous pourrez maintenant enlever les oeillères.
I pour Inspiration
Cette phase de la méthode est importante : elle permet de ne jamais s’asseoir sur ses acquis. En effet, on pourrait se contenter de faire notre recherche en fonction des points précédents puis se lancer à la chasse du thème parfait.
Mais cela voudrait dire que l’on est sacrément sûr de soi. Que l’on juge être au top des tendances que ce soit en contenu ou en design. Et pour un prestataire qui fait ce travail tous les mois, cette étape devient effectivement facultative.
Mais pour tous les autres (même moi je suis parfois rouillé), cela vaut le coup d’aller regarder ce qui se fait pour s’en inspirer afin d’améliorer le projet.
On va donc s’intéresser à ce que font les concurrents, que ce soit en termes de ligne éditoriale, de webdesign, d’arborescence… Chose que l’on n’avait pas fait précédemment. On s’était contenté de regarder « de loin » qui étaient les autres acteurs du secteur.
Ici donc, on va clairement faire une étude exhaustive de la concurrence. On pourra ainsi identifier leurs forces et leurs faiblesses, ce qui nous permettra de nous différencier.
Et une fois que c’est fait, on peut passer à un secteur adjacent. Ou à un marché plutôt proche. Par exemple si vous vous intéressez au secteur des ostéopathes, vous pourriez tout aussi bien regarder ce que font les kinésithérapeutes. Vous pourrez également naviguer entre médecine générale et méthodes alternatives.
Ainsi vous saurez comment est articulé le marché aujourd’hui sur les points graphiques, techniques… Mais peut-être que ce même marché est en retard. Que tous les acteurs sont restés bloqués aux tendances d’il y a 5 ans !
C’est pourquoi on va maintenant regarder les tendances plus générales et vous pourrez notamment les déceler en flânant sur les boutiques de thèmes. Vous verrez peut-être que les carousels disparaissent, que la taille de police s’agrandit, que les couleurs sont vives (tendances du flat design / material design)…
Et il vous faudra alors faire le tri. Ne cédez pas à toutes les dernières tendances juste pour être dans le coup ! Votre client n’a pas forcément besoin de remporter le prix du webdesign : il doit surtout être crédible face à sa cible.
C’est pourquoi vous aurez du mal à proposer à un avocat d’avoir une charte rose pastel. Juste parce que c’est la mode. Lui cherchera au contraire des couleurs qui évoquent la stabilité, l’expertise et le professionnalisme.
Listez donc toutes les nouvelles inspirations que vous avez eu, puis vérifiez leur adéquation avec le projet. Cela pourrait d’ailleurs influer sur le cadre du projet initial et vous pourriez revenir vers votre client avec des pistes intéressantes.
Une fois que c’est fait, que vous savez clairement ce que vous voulez, il est temps de passer à la recherche de thème en elle-même !
R pour Recherche
Il est maintenant temps d’écumer les boutiques de thèmes indépendantes (Elegant Themes, WooThemes, StudioPress…) ainsi que les places de marché (ThemeForest) pour voir si un thème va correspondre à vos besoins.
On s’attachera d’abord à regarder à les genres de thèmes. Il y a par exemple les multipurpose, qui sont censés pouvoir faire aussi bien des sites vitrines que des blogs ou des portfolios. Mais vous pourrez également trouver des thèmes spécialisés qui seront plus adaptés pour faire un blog, une e-boutique, un portfolio ou encore un site immobilier.
Regardez également quels sont les thèmes les plus populaires. Ceux qui font le plus de ventes. La page « Popular » de ThemeForest est un bon exemple de ce qui se vend le mieux. Mais attention : cela fait des mois voire des années que certains thèmes continuent à bien se vendre (Avada ou Enfold par exemple).
Je vais maintenant vous donner un conseil qui, je l’espère, est périmé. Mais il vous faut vérifier que le thème est bien responsive. Qu’il adapte automatiquement son contenu aux ordinateurs, tablettes et mobiles. Normalement tous les thèmes le font aujourd’hui, c’est devenu incontournable.
Mais si jamais vous fouillez réellement les places de marché, vous pourrez tomber sur des thèmes qui datent du début des années 2010 et qui ne seraient pas convenables.
C’est pourquoi vous devez jeter un oeil à la date de sortie d’un thème. Mais attardez-vous encore plus sur la fréquence et la régularité des mises à jour.
Si jamais un thème est sorti il y a deux ans et qu’il continue à recevoir du soin de la part des développeurs, cela peut-être une très bonne affaire.Mais un thème sorti il y a 6 mois, mis à jour le 1er mois seulement et depuis, plus rien ? Passez votre chemin.
Au delà de ces considérations, vous ne voulez pas forcément être parmi les premières personnes à essuyer les plâtres. Parce qu’un thème qui sort à peine est forcément buggué. Il y aura des fonctions qui ne marcheront pas complètement, des modifications impossibles…
Et ce sont les premiers utilisateurs qui vont devoir travailler conjointement avec le développeur pour que cela soit corrigé. Au travers du support du thème, vous pourrez reporter les problèmes que vous rencontrez. Le développeur devra alors vous répondre et mettre en place les corrections nécessaires.
Mais tous les supports sont inégaux. Vous aurez parfois à traiter avec un développeur indépendant et parfois il y aura une équipe de 10 personnes. Pour le savoir, regardez les commentaires et les avis que le thème a reçu. Vous pouvez également vous renseigner sur le créateur du thème en regardant ses précédents travaux, les ventes qu’il a fait par le passé et les commentaires qu’il a reçu.
Je suis presque en train de vous dire de concentrer vos premiers efforts de recherche pour trouver un développeur de thèmes, plutôt qu’un thème. Mais c’est pour une bonne raison : si jamais vous avez un coup de coeur et que le travail est de piètre qualité, vous serez déçu.
Mais bon, considérons que vous avez trouvé des créateurs qui vous plaisent. Vous pourrez enfin vous lancer dans la recherche du thème dont vous rêvez. Vérifiez alors ses fonctionnalités, sa structure, son design, ses compatibilités avec les plugins phares et les options dont vous disposez pour le personnaliser.
Dans la plupart des cas vous aurez un panneau de configuration dans les paramètres WordPress. Vous pourrez alors facilement changer les couleurs, le logo, la favicon… Mais la frontière entre une interface simple et une usine à gaz est parfois mince.
Veillez donc à vous renseigner le plus possible au travers du discours de vente, de la démo du thème puis des commentaires des clients.
À vous de jouer !
Imprégnez-vous de cette méthode, étalez vos recherches sur plusieurs jours et n’hésitez pas à prendre votre temps. Le but est que vous puissiez développer avec certitude votre prochain site grâce à un thème qui tiendra la route.
Le risque par contre, est que vous choisissiez une mauvais thème. Mais vous ne le saurez pas de suite !
Vous commencerez alors votre travail d’intégration et vous verrez rapidement que vous êtes bloqué. Vous essaierez alors de faire appel au support ou encore de modifier les fichiers sources du thème. Mais peut-être que vous ne vous en sortirez pas et qu’il faudra envisager de changer de solution technique.
Vous aurez investi du temps dans la recherche et dans le développement, sans compter le prix du thème. Et il vous faudra peut-être tout reprendre à zéro. N’en arrivez pas là.
Voici la fin de ce compte-rendu et si vous souhaitez revoir les slides de cette présentation, elles se trouvent ci-dessous.
PS : Et ce n’est pas fini, continuez à descendre dans la page pour voir le compte-rendu de la table ronde qui a suivi cette conférence.
Table ronde : Quelle famille de thème utiliser ?
Tout le monde n’utilise pas des thèmes premium. Bien au contraire, les personnes les plus compétentes en développement et en intégration les fuient comme la peste. Mais pourquoi ?
C’était l’objet de cette table ronde : comprendre pourquoi certains ne jurent que par le sur-mesure et d’autres par du premium. On a ainsi séparé la salle en plusieurs groupes qui ont pu échanger leurs avis.
Ainsi nous avons eu les pro-thèmes gratuits, les pro-thèmes premium et les pro-framework/sur-mesure.
Voici leurs avis retranscris.
Les Pro-Thèmes Gratuits
Leurs arguments « Pour » :
- La problématique de budget est importante. Ils ne peuvent pas investir dans un thème premium.
- Ils nous ont également fait part d’un manque de connaissances techniques. Ils ont peur de ne pas pouvoir rentabiliser l’investissement d’un thème premium.
- Ils n’ont pas su déceler les différences entre les thèmes gratuits et les thèmes premium. En effet, sans voir les options proposées par chacun, ils n’ont pas de points de comparaison.
Les contre-arguments des autres groupes :
- À leur sens, l’argument du budget est peu valable. En effet, un thème premium coûte en moyenne 50€. Alors si cela n’entre pas dans le budget, c’est qu’il n’y a pas du tout de budget pour le site !
- On leur fait également part du manque de support, qui risque de ne pas les aider dans le développement de leurs premiers sites. S’ils rencontrent des problèmes, ils ne pourront compter que sur le temps bénévole du développeur ou de membres de la communauté.
- Les thèmes gratuits sont la plupart du tout moins bien développés (il n’y a pas de gros enjeu commercial) et il est également possible d’y trouver plus de failles de sécurité.
- Enfin, il est très rare de trouver un thème de bonne qualité, celui qui accrochera l’oeil et dont on ne pourra pas plus se passer ensuite.
LES PRO-THÈMES Premium
Les arguments “Pour” :
- On constate rapidement un meilleur design, ils sont plus facilement “beaux”.
- La documentation et le support sont vraiment utiles pour apprendre à personnaliser le thème.
- Selon le budget, le développement sur mesure ou une intégration poussée grâce à un framework restent trop chers. Le thème premium est alors une bonne solution pour ne pas avoir à vendre nos services trop chers.
Les contre-arguments des autres groupes :
- On a beau juger les thèmes gratuits insuffisants, il ne faut pas oublier qu’il peut aussi y avoir de la mauvaise qualité dans le premium : il faut rester vigilant.
- On est parfois surpris de constater une grande différence entre la démonstration et notre site une fois le thème installé.
- On ne peut pas tester les thèmes avant de les acheter.
- Certains pourraient être tentés d’essayer de télécharger des thèmes premium « crackés ». Mais la plupart du temps, leur code est vérolé dans le but d’infecter votre site. Redoublez d’attention ou passez votre chemin.
LES PRO-Framerwork / Sur-mesure
Les arguments “Pour” :
- Le principal avantage est qu’il va être plus facile de s’adapter à la demande du client. D’autant plus si un webdesigner a déjà réalisé des maquettes en amont.
- C’est du sur-mesure. Point. On peut vendre au client ce qu’il demande.
Les contre-arguments des autres groupes :
- Cela reste un travail plus long à réaliser (surtout lorsque l’on débute). On ne peut pas livrer un site rapidement.
- Conséquence directe : il faut un budget plus important de la part du client.
- Et évidemment, cela demande des connaissances techniques dont tout le monde ne dispose pas. Ce sont plutôt des personnes à profil technique qui pourront utiliser ces familles de thèmes.
Bonus / Mots de la fin
Certaines paroles valent le coup de rester écrites. Et justement Gwendoline (qui a fait le plus gros du travail de prise de notes) en a sélectionné quelques unes pour vous :
- “Ma solution c’est de dire à vos clients : quel est votre besoin ? Ne parlez pas d’outils ! Parlez besoin.” – Thomas GASC
- Regardez donc cette conférence intéressante sur les tendances du webdesign par Sébastien Desbenoit et Francis Chouquet
- “Pour les deadlines, soyez agile. On commence petit et on ajoute au fur et à mesure.“ – Thomas GASC