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On dit souvent que le contenu est roi en référencement. C’est à dire que c’est la pièce maitresse d’une bonne stratégie pour devenir visible. Et c’est vrai.

Les algorithmes des moteurs de recherche sont en quête de sémantique. Ils veulent comprendre ce que vous faites, pourquoi vous existez et ce que vous apportez à votre audience.

Sans contenu, il n’y a tout simplement pas de référencement.

C’est pourquoi je vais m’attacher dans cette présentation à définir au mieux comment vous pourrez produire du contenu qui plaira aux moteurs de recherche. Ainsi vous aurez de meilleures positions, vous serez plus visibles et vous toucherez plus largement votre audience.

Un contenu c’est quoi ?

Commençons par le commencement, il va être nécessaire de définir un contenu.

Bibliothèque de Contenus

Sa version la plus basique possible sera du texte. Mais cela peut également être une image, une vidéo, un fichier audio, un PDF… En fait, dès lors que vous utilisez l’éditeur de WordPress, vous manipulez du contenu.

Et on va le retrouver ensuite sous plusieurs formes dans votre site :

  • En articles,
  • En pages,
  • En éléments de portfolio (pour les freelances),
  • Ou encore en fiches produits (pour du e-commerce).

Maintenant que l’on a succinctement défini ce qu’était un contenu, je suis sûr que vous avez déjà entendu certaines de ces affirmations si vous vous êtes intéressé au référencement :

Il faut produire du contenu de qualité.

Il y a également la version utopiste du référencement de demain :

Fais du contenu de qualité et les liens viendront tout seul à toi.

Ou encore l’épée de Damoclès qui s’abat sur les fainéants de la rédaction :

Si tu ne fais pas de contenu de qualité, tu seras touché par une pénalité de type Panda !

Vous l’aurez remarqué, il est souvent question de qualité. Mais qu’est-ce que c’est ?

  • Faut-il écrire beaucoup pour que cela soit jugé comme étant qualitatif ?
  • Est-ce qu’il faut faire appel à un rédacteur professionnel ?
  • Comment est-ce que l’on sait si on fait du travail de bonne qualité ?

Je vous livre dans le reste du compte-rendu ma méthode pour s’approcher de ce que l’on va considérer d’une qualité suffisante.

Les étapes pour produire du bon contenu

C’est un processus en 6 étapes que je vous présente là. Il va d’abord falloir sortir le nez de WordPress puis ensuite utiliser certaines fonctions natives ou apportées par le plugin Yoast SEO.

Étape 1 : connaître sa cible 

Pour produire du contenu de qualité, le plus important va être de connaître sa cible. C’est à dire qu’il faut comprendre leur besoin et s’attacher à y répondre.

Étude de la cible
Peut-être que votre cible consulte votre site depuis son lit !

Imaginons que vous vendez des pâtisseries au travers de votre site. On peut émettre l’hypothèse que le besoin de vos internautes va être de commander des produits avec lesquels il pourra se régaler.

En tout premier lieu, il va falloir lui donner envie d’acheter vos produits et non ceux d’un concurrent. Nous devons donc répondre aux questions conscientes et inconscientes de vos internautes :

  • Les pâtisseries sont-elles faites maison ?
  • Est-ce que je vais prendre plaisir à déguster les produits ?
  • Les ingrédients sont-ils bio ?
  • Qui est-ce qui cuisine ?
  • Les conditions d’hygiène sont-elles respectées ?
  • Y’a-t-il des versions sans gluten ?
  • Y’a-t-il des allergènes ?
  • Si je veux essayer de reproduire les recettes chez moi, sont-elles à disposition ?
  • Comment se passe le paiement ?
  • Comment se déroule la livraison ?

Il y a probablement d’autres questions mais cela fait déjà une belle liste. Et bien dans votre contenu (texte, image, vidéo,…) il vous faudra répondre à ces questions.

Là j’ai utilise une méthode intuitive : je me suis mis à la place du client final et j’ai essayé de me poser les questions qu’il se poserait. C’est toujours mieux que rien.

Mais l’idéal reste encore de demander directement à votre cible ce qu’elle en pense. Il faudra pour cela passer par une étude de marché (qualitative puis quantitative) mais ce n’est pas là l’objet de cette conférence.

Bref, à la sortie de l’étude vous aurez une vision des problématiques de vos futurs clients et vous pourrez réfléchir à comment y répondre par votre contenu.

Quel est le but à tout ça ? S’assurer que l’on réponde bien au besoin. Et dans ce cas, on sera sûr de faire du travail de qualité.

ÉTAPE 2 : Utiliser Les bons mots clés 

Une fois que l’on connaît l’audience, on peut se plonger dans les mots clés et les expressions clés. Cette étape va permettre de déterminer comment notre cible va arriver sur notre site internet.

Alors c’est une étape qui peut également se faire en amont de l’étude de marché. Elle permettra ainsi de déceler les volumes de recherche, un indicateur clé sur internet qui nous permet d’évaluer l’intensité de la demande.

Mots-clés autour de la pâtisserie
Pour trouver les bons mots-clés il faudra mettre la main à la pâte !

C’est à dire que si vous avez 100 personnes qui recherchent « patisserie en ligne » tous les mois et 5000 qui recherchent « livraison à domicile de patisserie », vous aurez une piste intéressante.

Cela veut aussi dire qu’il y a plus de personnes qui se projettent dans la façon dont ils vont récupérer leur commande, plutôt que de la manière dont ils vont trouver les produits.

La conséquence pour vous sera de mieux vous positionner puis de choisir les meilleurs mots-clés à utiliser sur votre site.

Le but de cette étape est donc de se diriger là où il y a le plus de volume. Sauf dans le cas où la concurrence est trop rude. Alors on essaiera peut-être de regarder des mots-clés moins concurrentiels, ce qui pourrait influer là encore sur le positionnement final.

Je vous conseille plusieurs outils pour procéder à cette étude lexicale :

  • l’outil de planification des mots clés Adwords. Vous pouvez gratuitement ouvrir un compte pour y accéder, sans pour autant lancer de campagne payante même s’il faut renseigner un numéro de carte bleue. Vous pourrez y trouver les mots-clés les plus utilisés accompagnés des volumes de recherches mensuelles puis de données spécifiques à Adwords. La concurrence et l’enchère suggérée ne concernent pas votre travail de référencement naturel mais seront de bons indicateurs si vous voulez faire du référencement payant.
  • Insight, édité par Yooda. Cet outil va vous permettre de voir les volumes de recherche des mots-clés là aussi, de vous en suggérer de nouveaux ou encore d’étudier les sites concurrents et les mots-clés qu’ils utilisent. Avec un compte gratuit vous serez un peu limités mais vous aurez déjà accès à beaucoup de données. Son processus d’inscription étant moins lourd que celui d’Adwords, je vous invite à essayer Insight en premier.
  • UberSuggest vient se brancher sur Google Suggest, la fonctionnalité qui vous propose de finir vos requêtes sur Google. Vous savez, vous commencez à taper « référencement » et Google vous propose alors « référencement naturel », « référencement google », « référencement payant » ainsi de suite… Et bien Übersuggest vient faire la même chose mais en extrayant le plus de données possibles. Essayez-le et vous aurez beaucoup d’idées de mots-clés (vérifiez les volumes tout de même avec Insight ou Adwords).
  • Google Trends est un autre outil intéressant qui vous permettra d’avoir une vue macro-économique. Par exemple, est-ce que les internautes utilisent plus le terme « référencement » ou « seo » ? Et bien vous pourrez le savoir en faisant une étude des deux termes. Quel est le CMS qui intéresse le plus les internautes en ce moment : WordPress, Joomla ou Wix ? Là encore vous pourrez le savoir ! Grâce à la quantité de données dont dispose Google, ils sont en mesure de nous donner un aperçu du marché.
Évolution de l'intérêt pour WordPress
Quel est le CMS parmi ces 3 qui est le plus recherché ? – Google Trends
Évolution de l'intérêt pour le référencement
Vaut-il mieux miser sur « référencement » ou « seo » ? – Google Trends

Si tout se passe bien, vous sortirez de cette étude avec une belle liste de mots-clés qui décrivent votre projet. Mais attention, je vous invite à taper vous-même les expressions clés que vous aurez repéré, afin de vous assurer de l’intention de recherche.

En effet, la requête « recette de patisserie » va surtout renvoyer des résultats éditoriaux : les internautes sont là pour faire des gâteaux chez eux. Ils ne veulent pas acheter, il serait dommage de vouloir se positionner sur une requête aussi compétitive si le but de votre site est de vendre.

Alors comment savoir quelle est l’intention de recherche ? Et bien tout simplement en regardant quels sont les résultats de recherche, requête par requête. Si vous trouvez des requêtes où tous vos concurrents sont là, c’est probablement qu’il y a quelque chose à faire !

C’est bon, nous avons nos expressions-clés. Maintenant, comment va-t-on les utiliser sur notre site ? En commençant par l’architecture de contenu.

ÉTAPE 3 : Faire une architecture de contenu optimale

Suite aux deux premières étapes, vous devriez avoir :

  • Un inventaire de tout ce que vous voulez dire sur votre site
  • Des expressions-clés qui sont porteuses de trafic

Il va maintenant falloir lier ces deux éléments grâce à l’architecture de contenu de votre site.

Architecture de contenu
Il faudra classer vos contenus comme dans une librairie

Pour cela, il y a quelques règles / bonnes pratiques à respecter pour maximiser vos résultats :

  • Un mot-clé ou une expression-clé = une page de votre site ;
  • Si ce sont des variations ou des synonymes très proches, on peut les mettre sur une seule page ;
  • La page d’accueil de votre site a beau être la page la plus importante, il ne faut pas pour autant s’en servir pour viser des mots-clés compétitifs. Elle viendra plutôt viser votre marque ;
  • Attribuez plutôt vos mots-clés et expressions phares aux pages de niveau 1 ;
  • Et utilisez les mots-clés et expressions qui ont moins de volume pour des pages de niveau 2 ou des pages complémentaires ;
  • Retranscrivez les relations hiérarchiques entre vos mots-clés au travers de pages parent / enfant.

Bon d’accord c’est plutôt abstrait. C’est pourquoi je vais vous livrer la structure que j’ai longtemps utilisé. J’étais prestataire WordPress et je vendais plusieurs services, j’ai donc regroupé mon offre en sous-groupes afin de faire une architecture optimale. La voici :

  • Page d’accueil (visait le terme « Nicolas Richer »)
    • WordPress (niveau 1)
      • Création de Site internet (niveau 2)
      • Refonte de Site internet
      • Création / Refonte de Blog
      • Audit de site
      • Maintenance
    • WebMarketing
      • Référencement Naturel
      • Référencement Payant
    • Formation
      • WordPress Débutant
      • WordPress Avancé

Je ne vous livre là que la partie « facile » de mon site mais si vous regardez les slides de la conférence, vous pourrez voir la carte heuristique que j’ai utilisé lors d’une précédente refonte de mon site.

Je vous conseille d’ailleurs l’utilisation d’un outil de MindMap : il vous permettra de représenter graphiquement vos idées. Vous aurez ainsi une vision d’ensemble du projet et votre créativité sera stimulée.

Maintenant que vous avez votre architecture, vous devez à peu près savoir ce que vous allez écrire dans chaque page… Alors c’est parti, vous pouvez commencer à rédiger et créer les pages correspondantes sous WordPress.

Maintenant, le travail d’optimisation va commencer. En effet, on va faire en sorte que les moteurs de recherche comprennent bien ce que l’on a voulu faire. Pour cela, il va falloir mettre les bons mots aux bons endroits.

Et je vais vous faciliter la tâche en séparant le contenant du contenu. C’est une terminologie que j’ai sorti de mon chapeau : ne vous étonnez pas si ce ne sont pas ces termes qui sont employés ailleurs sur le web.

ÉTAPE 4 : Optimiser le contenant

Le contenant est pour moi le « support » du contenu. C’est à dire que c’est un réceptacle : une page HTML qui est notamment définie par une URL et des métadonnées. Ce sont justement ces éléments que l’on va optimiser.

Optimiser le contenant

L’URL doit être courte et descriptive

Elle doit indiquer de façon claire ce que l’internaute va consulter comme contenu. Dans vos réglages WordPress (Réglages > Permaliens), on vous conseillera d’utiliser le plus souvent le paramètre Nom de l’article (%postname%).

En effet, plutôt que d’avoir une adresse du type votresite.com/?p=31 vous aurez votresite.com/a-propos/. Non seulement c’est plus « joli » mais surtout il n’y a pas de tromperie possible : l’internaute sait où il va arriver en cliquant sur un tel lien.

Idéalement, vous n’aurez pas plus de trois mots dans votre URL, tout en veillant à retirer les mots de liaison. C’est à dire que si vous souhaitez avoir l’adresse de la page qui va parler de la qualité de vos matières premières, vous pourrez faire votresite.com/qualite-matieres-premieres/ plutôt que votresite.com/la-qualite-de-nos-matieres-premieres/.

L’URL étant paramétrée, nous allons nous attaquer aux métadonnées de la page. Mais vous ne pourrez pas les modifier si vous n’utilisez pas une extension supplémentaire. C’est pourquoi je vous recommande l’utilisation de Yoast SEO.

Après installation et activation du plugin, vous aurez une zone Yoast SEO juste en dessous de la zone d’édition de votre article ou de votre page. Vous pourrez y modifier le mot-clé principal, le titre SEO et la méta description. C’est pourquoi nous allons les passer un par un.

Le mot-clé principal ne sert à rien pour le référencement

Je me permets d’être aussi catégorique pour m’assurer que mes propos ne soient pas ambigus. Si vous mettez un mot ou une expression-clé dans ce champ, les internautes ou les moteurs de recherche ne le verront pas.

C’est juste une manière pour le plugin d’aller calculer, au travers de plusieurs critères, l’optimisation de votre page pour ce mot-clé. D’ailleurs si vous allez dans l’onglet Analyse de page après avoir renseigné un terme, vous verrez les critères que l’extension utilise.

Mais si vous essayez d’optimiser votre contenu en vous basant sur ces critères, il y a de fortes chances que votre texte devienne artificiel. Vous n’utiliserez du gras que sur votre mot-clé principal, vous le placerez dans tous les intertitres possibles, le répéterez à foison… C’est pourquoi je vous invite à jouer avec cette fonction une ou deux fois (pour comprendre comment ça marche) mais après, passez-vous-en !

C’est en rédigeant de façon naturelle et sans regarder cet indicateur que votre contenu sera de bonne qualité.

Le titre SEO doit contenir votre mot ou expression-clé phare

C’est en réalité la Meta Title de la page, le titre bleu que vous voyez dans les résultats de recherche des moteurs de recherche. Elle est très importante pour deux raisons :

  • C’est la donnée on-page la plus importante pour les moteurs de recherche ;
  • C’est la porte d’entrée la plus utilisée pour accéder à votre contenu.

Pour les moteurs de recherche comme pour les internautes, cette balise sera cruciale. C’est pourquoi il va falloir réussir à l’optimiser pour ces deux cibles.

Pour ce faire, il vous faudra tout d’abord respecter une règle de longueur. Celle-ci n’est pas définie par un nombre de caractères mais par une taille en pixels. C’est à dire que certaines lettres sont plus larges que d’autres et les majuscules seront naturellement plus grosses.

Il m’est donc impossible de vous donner un nombre de caractères maximum à utiliser. Cependant on peut partir du principe que si vous restez entre 55 et 60 caractères, vous aurez les plus grandes chances que votre titre ne soit pas tronqué à l’affichage.

Mais si vous voulez vous éviter ce type de problème, il vous suffit d’entrer votre titre dans la zone Titre SEO de Yoast. L’extension viendra calculer en temps réel la taille à l’écran et vous verrez dans l’aperçu de l’extrait une prévisualisation du résultat final.

Ainsi donc, il vous faudra respecter cette première règle de longueur si vous voulez rédiger un bon titre à votre page. Attention cependant, vous pouvez très bien avoir un titre que vous entrez dans l’interface classique de WordPress (qui deviendra le H1 de votre page) et un titre SEO différent.

C’est d’ailleurs pratique courante : on va sciemment faire deux versions différentes. La balise Meta Title sera un titre court, optimisé autour de votre mot-clé cible et la balise de titre H1 sera une version alternative, qui favorisera les synonymes et sera éventuellement plus descriptive.

Vous remarquerez d’ailleurs que c’est ce qui a été fait pour ce compte-rendu :

  • Le mot-clé cible est « contenu seo« , il y a 50 requêtes mensuelles.
  • Le titre (H1) est « L’importance du contenu pour le référencement« . Je suis obligé de garder une certaine similarité avec le nom de la conférence mais j’en profite pour utiliser le mot « référencement » plutôt que « seo » afin de varier et introduire un synonyme.
  • La Meta Title est « Comment rédiger du contenu SEO ?« . Ici je fais exprès de mettre les mots « contenu » et « seo » côte à côte pour bien viser mon expression-clé. Le titre SEO est également rédigé de telle sorte que c’est une question, elle doit faire écho à ce que recherchent les internautes. À moi d’y apporter une réponse concrète dans mon article pour ne pas décevoir la personne qui aura cliqué sur le lien de mon site.

Il ne nous reste plus qu’à nous occuper de la méta-description et nous aurons fini le contenant.

La méta-description doit donner envie de lire votre contenu

Contrairement à la méta Title où l’on doit placer notre mot-clé pour les moteurs de recherche, il y a ici une différence énorme : la méta description ne sera pas prise en compte pour le référencement.

Enfin, c’est la version courte que je vous donne là. Il est vrai que cela ne vous apportera pas de bonus si vous placez à nouveau votre mot-clé dans la description. Mais il y a toutefois des conséquences positives à la rédaction d’une bonne méta description.

Et cela repose sur le fait que les moteurs de recherche vont favoriser les sites qui ont le plus fort taux de clic dans les pages de résultats. Pour le comprendre c’est assez simple, il suffit de se mettre à la place de Google.

Vous affichez 10 résultats pour une requête donnée. Vous avez à votre disposition des quantités phénoménales de données qui vous permettent de prédire le nombre de personnes qui cliqueront sur le résultat numéro 1, sur le 2, le 3…

Maintenant que se passe-t-il si la majorité des internautes ne cliquent que très peu sur le premier résultat mais vont préférer le troisième ? C’est un signal fort : cela veut dire que le contenu N°3 répond mieux aux attentes que le premier.

Or la mission des moteurs de recherche est de répondre aux requêtes de ses utilisateurs avec la meilleure réponse possible. Ainsi, avec l’aide d’autres données, il seront en mesure de faire monter graduellement le troisième résultat tout en testant continuellement les taux de clic.

Ils voudront s’assurer que ce nouveau classement répond toujours au besoin des internautes.

C’est pourquoi votre mission va être de rédiger une méta description qui va attirer les internautes vers votre contenu. Il faut qu’elle soit originale, qu’elle donne envie, qu’elle fasse un « teasing » de votre article ou votre page.

Vous n’aurez que 156 caractères pour le faire alors trouvez les mots qui auront le plus d’impact et qui vendront au mieux votre contenu.

Nous en avons fini avec l’optimisation du contenant, nous allons maintenant pouvoir passer au contenu.

ÉTAPE 5 : Optimiser le contenu

Nous avions un réceptacle, il est maintenant temps de s’occuper de ce qu’il y aura dedans.

Et je vous le disais en introduction : le contenu représente tout ce que vous allez mettre dans votre éditeur WordPress. Ce sera aussi bien le texte que les médias qui l’accompagnent.

Optimiser le contenu

Cependant, il ne suffit pas de faire de la quantité pour parler « d’optimisation ».

La richesse du texte est primordiale

Il y a certains préjugés que l’on aimerait voir enterrés à jamais. Le mythe du 300 mots minimum en fait partie.

En effet, c’est une vieille légende en référencement comme quoi un contenu ne serait pris en compte qu’à partir d’un certain seuil. C’est à dire qu’en dessous de 300 mots, les moteurs de recherche ignoreraient tout simplement vos écrits.

Et quelque part c’est logique : êtes-vous en mesure d’apporter la meilleure réponse possible à un internaute si vous écrivez seulement 100 mots ?

Si vous êtes un site de dictionnaire et que vous donnez des définitions courtes, oui. Mais dans beaucoup d’autres cas, il est très difficile de balayer un sujet en dessous d’un certain seuil. Maintenant où se situe-t-il ? La réponse va varier selon les secteurs.

Il n’y a qu’à voir ce compte-rendu que vous lisez : il me faut 5 000 mots minimum pour vous parler du contenu seo. Et le secret est bien là : il s’agit de traiter un sujet de façon approfondie pour répondre au besoin de vos internautes.

Vous vous souvenez de la connaissance de votre cible dont on parlait en première partie ? Et bien c’est surtout maintenant qu’elle entre en jeu. À vous de savoir si vous vous adressez à des débutants ou des personnes qui connaissent déjà le sujet . Cela vous permettra de trouver l’angle avec lequel vous pourrez attaquer le thème de votre prochain article.

Les moteurs de recherche aiment les contenus de qualité, on l’a dit. Mais la qualité est subjective : nous n’aurons pas le même avis vous et moi en regardant une même page. Alors dans le pire des cas, regardez ce qu’a fait la concurrence.

Ont-ils été plutôt bons ou mauvais dans leur traitement du sujet ? Dans la présentation de l’offre ? Que pourriez-vous faire afin de produire une ressource meilleure que la leur ?

Vous n’aurez pas pour autant la clé d’un contenu de qualité mais vous aurez tout de même de quoi produire un meilleur contenu. Et c’est déjà un pas dans la bonne direction.

La qualité va ainsi être jugée par des statistiques comportementales mais également par des critères algorithmiques sémantiques. Google va notamment regarder le champ lexical que vous utiliserez et saura prédire s’il est pertinent et cohérent.

Alors veillez à écrire du bon contenu en vous concentrant sur un seul sujet et vous aurez déjà une piste pour faire du contenu de qualité.

Le titrage et l’intertitrage viennent structurer un texte

Par défaut, le titre d’un article ou d’une page dans WordPress devient le titre de niveau 1 d’une page, appelé aussi H1.

En effet, il existe des balises de titre en HTML qui vont de 1 à 6. Leur rôle est de créer des parties dans vos textes, de la même manière qu’on aurait pu le faire lors d’une dissertation :

  • H1 = Titre de la dissertation
    • H2 = Thèse
      • H3 = Premier argument
      • H3 = Second argument
    • H2 = Antithèse
      • H3 = Premier contre-argument
      • H3 = Second contre-argument
    • H2 = Synthèse

Cette structuration de vos écrits va donner de précieux indices aux moteurs de recherche quant à la façon dont vous allez traiter le sujet. Il est également question de donner plus de poids aux mots que vous mettrez à ces emplacements.

N’allez pas pour autant suroptimiser vos textes ! Déroulez votre plan naturellement mais sachez que si vous ré-utilisez votre expression-clé dans un titre, cela confirmera aux moteurs de recherche le sujet que vous traitez.

Les médias viennent assaisonner votre contenu

Un article ou une page qui est dépourvue d’illustrations devient vite monotone et va faire partir vos internautes. En effet, ces derniers sont là pour consulter votre contenu mais il vous faudra faire des efforts pour le rendre le plus digeste possible.

La notion de « beau » entre même en jeu : notre cerveau aime être diverti. C’est pourquoi la lecture d’un article qui aura une belle mise en forme, sera aéré et dont le rythme sera ponctué de médias sera bien plus agréable.

Et le média le plus classique sera tout simplement une image. Qu’elle vienne juste illustrer ou compléter des propos grâce à un schéma ou une infographie, elle aura le même effet : casser la monotonie de la page.

Il en sera de même pour une vidéo ou un fichier audio. Mais attention avec ces derniers : leur consultation est bien plus compliquée. En effet, l’internaute devra se concentrer plus intensément sur votre contenu dès lors qu’il y aura du son ou des images en mouvement.

Autant cela peut être très bien lorsque votre audience peut consulter votre contenu au calme, autant ce sera gênant s’ils ont l’habitude de vous lire dans les transports en commun. C’est donc à double tranchant.

Mais dès lors que vous produisez ou récupérez des médias de qualité (là encore), l’expérience que vous proposez à votre audience monte en gamme. Et vous vous rapprochez donc du contenu « parfait » pour qu’ils soient satisfaits.

Un dernier mot sur les médias tout de même, ils viennent rajouter des données lexicales que vous le vouliez ou non.

Tout d’abord, il y a les données que vous pouvez indiquer :

  • Le nom du fichier, du style « infographie-seo-contenu.jpg »
  • La balise « alt » des images, qui doit donner une description du média aux personnes malvoyantes (pour des raisons d’accessibilité). Cette balise est importante : les moteurs de recherche vont s’en servir pour essayer de comprendre votre média.
  • La légende que vous ajoutez aura également du poids.

Mais il y a d’autres données que les moteurs de recherche vont comprendre, même si certaines pistes ne sont pas encore prêtes aujourd’hui :

  • Dans le cas d’un embed, les moteurs de recherche vont pouvoir piocher dans la page « source » des informations. Ce sera par exemple le titre, la description et les statistiques d’une vidéo Youtube.
  • Avec la reconnaissance de caractères (OCR), les moteurs de recherche pourront « lire » le contenu d’une image. S’il y a du texte par exemple.
  • Il sera également bientôt possible de reconnaître les éléments d’une image : les moteurs de recherche sauront distinguer un chat d’un chien.
  • Il en va de même pour la vidéo (à terme) : l’intelligence artificielle saura comprendre le mouvement et la signification du langage corporel.
  • Pour finir, la reconnaissance vocale est déjà un peu présente. On la retrouve dans les sous-titres automatiques de Youtube mais on peut se douter qu’elle est appliquée à tout fichier audio que vous utiliserez.

Ces dernières pistes sont quelque peu futuristes, c’est sûr. Mais même si elles ne sont pas à 100% opérationnels aujourd’hui, vous pouvez être sûr qu’elles le seront demain. Alors autant y porter attention dès maintenant.

L’ergonomie et le design viennent jouer sur votre crédibilité

J’en ai déjà parlé plus tôt : la « beauté » d’une page web va influer sur le plaisir qu’elle procure lors d’une consultation. Mais ce n’est pas tout.

L’ergonomie et le design vont venir différencier un site amateur d’un site professionnel ; un contenu écrit à la va-vite d’un vrai travail de recherche. C’est pourquoi vous devez y prêter attention.

Commençons par l’ergonomie dans un premier temps : c’est elle qui va permettre à tous vos internautes, peu importe leur appareil de lecture, d’accéder convenablement à votre contenu et de le consommer facilement.

Il y a même une notion de confort : les informations recherchés sont facilement accessibles, la lecture est aisée et tant qu’à faire, votre site est responsive. C’est à dire que votre internaute pourra tout aussi bien consulter vos articles depuis un mobile ou un ordinateur de bureau.

Le texte sera facilement lisible, il sera aisé de laisser un commentaire, de retourner sur la page d’accueil en cliquant sur le logo, de trouver la page de contact… Tout autant de bonnes pratiques qui rendront la navigation sur votre site agréable.

Le design a lui aussi un rôle à jouer, surtout du côté de votre crédibilité. Et là il n’y a pas de secret : on ne s’improvise pas webdesigner ou graphiste.

En réalité, l’utilisation de thèmes gratuits ou premium est sensé permettre à tout le monde d’avoir déjà une apparence quasi-professionnelle. Mais là où le bât blesse c’est que beaucoup vont vouloir personnaliser les couleurs, les polices, les images… Et c’est à ce moment que l’on bascule du côté amateur.

Voici d’autres exemples qui peuvent trahir un manque de connaissances en design :

  • L’utilisation de multiples couleurs, sans respecter de charte graphique ;
  • L’utilisation d’images en tant qu’éléments de navigation ;
  • La sur-utilisation de widgets (quand souvent 1 ou 2 peuvent suffire) ;
  • L’intégration d’images étirées, pixélisées ou avec un watermark (tatouage numérique en français).

Mais ce n’est pas tout, il y a également une notion de tendance qui peut jouer un rôle. On peut facilement voir d’un coup d’oeil si un thème est sorti il y a 5 ans ou le mois dernier. Malgré tout, il y a une certaine uniformisation qui se met en place et on peut très bien faire un site crédible aujourd’hui avec un thème gratuit.

Les statistiques comportementales vous trahissent

Google dispose de volumes de données tels, qu’il peut évaluer la qualité d’un contenu mieux que personne. Et un point de vue intéressant va être d’observer le comportement de l’utilisateur sur votre site :

  • Après avoir cliqué sur votre lien dans les résultats de recherche, reste-t-il ?
  • Ou bien revient-il en arrière parce que votre site ne lui convient pas (pogosticking) ?
  • Reste-t-il longtemps à consulter votre contenu ?
  • Va-t-il plus loin dans sa navigation ?

Ce sont tout autant de données que Google peut obtenir grâce à ses outils (Search, Analytics et même Chrome) et qu’il va interpréter pour voir si ce que vous avez produit répond au besoin des internautes.

C’est pourquoi un site qui reste en première position dans les résultats de recherche ne l’est pas innocemment : les internautes en sont satisfaits.

Il faut un savant mélange d’optimisation technique, de contenu et de popularité pour grimper dans la première page de résultats. Il faut être d’autant plus bon pour aller dans le top 3.

Mais pour rester 1er ? Il faut vraiment que les internautes soient satisfaits du contenu qui leur est proposé.

Sur ce, il me reste un dernier point à vous expliquer afin que vous ayez une bonne vision d’ensemble des efforts à fournir pour avec un contenu de qualité en référencement.

ÉTAPE 6 : lier le contenu avec un bon maillage interne

Le maillage interne c’est en fait l’intégralité des liens hypertextes qui lient les pages de votre site. On ne parle pas des liens externes mais bien de tous ceux qui permettent à un internaute de naviguer d’une page à une autre.

Navigation et maillage interne
Vos internautes ont-ils besoin d’un plan pour naviguer dans votre site ?

On va notamment les retrouver :

  • Dans les menus de votre site ;
  • Au sein même de vos contenus ;
  • Dans vos widgets, éventuellement.

Et ces liens vont avoir deux rôles :

  • Créer un parcours utilisateur cohérent et efficace ;
  • Distribuer le PageRank de votre site.

Commençons par le sujet moins technique : le parcours utilisateur. On retombe là sur des notions d’ergonomie puisqu’il s’agit de permettre à vos internautes de naviguer facilement d’une page à une autre.

Il faut donc se mettre dans la peau de vos utilisateurs et anticiper leur besoin. Il faudra pour cela mettre certains liens dans le menu principal pour qu’ils soient toujours accessibles. Mais il faudra aussi faire des liens entre les pages et les articles, pour que cela soit intéressant pour vos internautes.

Par exemple, je peux vous inciter à vous abonner à la newsletter, à nous contacter ou à consulter un compte-rendu précédent. Et je vais mettre les liens en conséquence.

Mais dans le cas d’un site où vous proposez vos services, par exemple, il ne faudra pas hésiter à mettre des liens proéminents qui amèneront votre internaute jusqu’à la page de contact.

Si l’on suit le raisonnement de votre utilisateur,

  1. Il s’informe sur votre offre de services ;
  2. Il va s’intéresser à un service en particulier ;
  3. Le comparer à vos concurrents ;
  4. Puis il va vous contacter s’il est intéressé.

À vous de comprendre comment l’utilisateur va fonctionner pour lui proposer, au travers de vos liens, les ressources les plus pertinentes et les actions qu’il peut faire pour avancer dans son processus de décision.

Pour finir, il nous faut aborder le maillage interne d’un point de vue plus technique : il vient distribuer le « jus » SEO qu’apportent les liens externes.

Pour cela, il faut d’abord s’intéresser à la notion de PageRank. C’est un des piliers des algorithmes de Google, un des tous premiers brevets déposés par les fondateurs Sergey Brin et Larry Page.

Ce PageRank nous dit que chaque site internet dispose d’un potentiel de référencement. Lorsqu’il fait un lien vers un autre site internet, il fait un vote de popularité, qui va transmettre une portion de ce potentiel.

Ce « jus » transmis va arriver sur une page précise du site visé puis sera distribué en plus petites proportions via le maillage interne.

Admettons que ma page d’accueil reçoive un lien qui apporte un potentiel de 5 unités. Et j’ai 4 liens internes vers d’autres pages de mon site.

On peut alors dire que la page d’accueil va garder 1 unité puis transmettre 1 unité par lien, sur les 4 pages liées.

Attention, ce n’est là qu’un exemple simplifié pour que vous compreniez le principe, rien de plus.

Et je vous ai parlé ici d’une répartition par le maillage interne mais en réalité, elle se fait également par le maillage externe : tous les sites que vous liez seront affectés par ce potentiel accru que vous aurez.

Conclusion

Vous l’avez vu dans cet article, il a beaucoup été question de penser à votre cible et à vos utilisateurs avant tout. C’est là la clé de la qualité.

Mais c’est aussi ce qui distingue les sites naturels des sites qui sentent le référencement artificiel à plein nez.

Alors si vous voulez que vos efforts en SEO portent leurs fruits, pensez d’abord à vos utilisateurs !

 

https://fr.slideshare.net/nicolasricher/referencement-contenu-wordpress

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